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Le sommeil: comment aider son enfant à s’endormir?

Quel parent ne souhaiterait pas avoir un super-pouvoir pour endormir son enfant facilement? En effet, avec le train-train quotidien, il faut dire que les parents ont eux aussi besoin de repos. C’est pour cela que le sommeil est un sujet qui préoccupe un grand nombre de parents car l’enfant qui s’endort tard ou qui refuse de se coucher, fait augmenter le stress qui s’installe chez le parent. 

Si votre enfant s’endormait plutôt bien jusqu’ici et que tout à coup, plus rien ne va, vous vivez peut-être l’une des situations suivantes: 

  • Il met beaucoup de temps à s’endormir le soir;
  • Il s’endort seulement si vous restez avec lui; 
  • Une fois couché, l’enfant refuse de vous laisser partir, pleure ou se met en colère;
  • Une fois que vous quittez la chambre, il vous rappelle ou se relève à maintes reprises;
  • Il se réveille la nuit en panique pour que vous retourniez le voir.

Dans cet article, nous verrons 2 raisons fréquentes qui expliquent que l’enfant a du mal à s’endormir et 3 clefs essentielles pour prendre de bonnes habitudes.

Je suis Jessica Rousseau, Éducatrice spécialisée et Coach parental. J’accompagne les parents qui veulent régler des problèmes de comportements et de sommeil avec leurs enfants.

 

Pourquoi mon enfant a du mal à s’endormir?

 

Pour commencer, il est important de souligner qu’il y a plusieurs causes possibles. Certes, c’est en identifiant ces causes que vous utiliserez de meilleures stratégies. Cependant, le sommeil est souvent un enjeu multifactoriel. C’est-à-dire qu’il y a plusieurs raisons qui expliquent que le sommeil est difficile.

D’une part, certaines de ces raisons sont associées au développement normal de l’enfant et d’autres sont influencées par les différentes habitudes familiales.

 

Le sommeil: différentes étapes à traverser

 

D’abord, il faut savoir que les enfants atteignent différentes étapes de développement à mesure qu’ils grandissent. Sur tous les plans, les progrès de l’enfant suivent la maturation de son corps et de son cerveau. 

Comme on pourrait s’y attendre, vers un an, l’enfant commence à marcher alors que vers 3 ans, il pédale sur un tricycle. Dans le même ordre d’idées, il est tout à fait normal qu’un 18 mois dorme une seule sieste par jour et qu’un 5 ans dorme seulement la nuit.

C’est pour cela qu’on dit que le sommeil est un processus développemental. Autrement dit, tout comme la marche, votre enfant traverse différentes étapes de sommeil. D’ailleurs, les régressions du sommeil sont des étapes normales dans le processus du sommeil. Certaines régressions passeront inaperçues chez les uns et d’autres seront plus marquantes. 

 

Les régressions du sommeil: 1ere cause 

 

En effet, par période, vous pouvez observer que l’enfant a pris un bon rythme et de bonnes habitudes de sommeil. Puis, sans prévenir, vous avez soudainement l’impression de revenir en arrière. Si vous pensez que c’est votre cas en ce moment, il se peut que votre enfant traverse une régression du sommeil.

Rappelons-nous que ces régressions sont des périodes de transitions normales! Puisque l’enfant vit de grands changements sur le plan moteur ou cognitif, son cerveau se réorganise et cela perturbe ses habitudes de sommeil.

Il faut dire qu’une régression du sommeil, c’est un peu comme si l’enfant avait besoin de faire quelques pas en arrière pour prendre son élan. C’est ainsi qu’il arrive ensuite à passer à la prochaine étape de son développement.

Pendant cette période de régression, l’enfant pourrait se réveiller plus souvent la nuit ou ne plus vouloir s’endormir seul, par exemple. Tout dépend de là où il est rendu! En effet, il y a plusieurs régressions du sommeil connues selon l’âge de l’enfant. 

 

Les régressions du sommeil de 18 mois à 5 ans

Par exemple, vers 18 mois, dans son développement normal, l’enfant vit une phase d’anxiété de séparation. Je l’appelle sa phase “pot de colle”! C’est là que même en plein jour, vous vous dites que ces derniers temps, votre enfant ne vous lâche plus d’une semelle. Il est devenu un vrai pot de colle! 

En ce sens, au moment du dodo, il est fréquent que l’enfant éprouve du mal à s’endormir. Il peut devenir très inquiet, pleurer ou se fâcher quand vous tentez de quitter sa chambre. 

Vers 2 ans, puis vers 3-5 ans, de nouvelles régressions du sommeil pourraient expliquer que l’enfant refuse de se coucher, se relève ou se réveille plus souvent la nuit.

Pour en savoir plus sur les différentes régressions du sommeil de 0 à 5 ans, accède gratuitement à la formation audio de 20 minutes sur le sujet. 

 

La régression du sommeil: hors de votre contrôle sauf que…

À première vue, vous n’avez aucun contrôle sur les régressions du sommeil puisqu’elles font partie du développement de l’enfant.

Certes, imaginons que votre bébé de 6 mois a du mal à dormir dû à sa première poussée dentaire. Vous ne pouvez pas empêcher ses dents de pousser. Zéro contrôle là-dessus!

Par contre, vous avez du pouvoir sur vos attitudes et vos habitudes familiales.

De sorte que vous pourrez aider votre enfant à traverser cette étape plus facilement en soulageant son inconfort et en lui apportant du réconfort. 

En agissant ainsi, pas à pas, vous l’aidez à retrouver son rythme et ses bonnes habitudes.

Dans le même sens, si l’enfant traverse une phase d’anxiété vers 18 mois, vos bonnes attitudes l’aideront à passer à travers cette étape plus facilement. 

 

L’environnement: 2e cause d’un sommeil difficile

 

La 2e cause fréquente quand le dodo est un enjeu, est l’ensemble des habitudes familiales qui composent l’environnement de l’enfant.

Autrement dit, une panoplie de facteurs! Par exemple, vos routines, vos règles, votre horaire, mais pas que. Il s’agit aussi du temps partagé avec l’enfant, les habitudes de vie, votre style d’éducation, etc. C’est donc dire qu’il y a aussi un petit travail d’introspection à faire pour progresser.

Dès maintenant, demandez-vous si vous offrez des conditions favorables pour que l’enfant s’endorme bien. 

Pour vous aider à prendre de bonnes habitudes, vérifiez que vous appliquez les 3 clefs ci-dessous.

 

Le sommeil: 3 clefs pour améliorer l’environnement

 

Clef 1: le temps partagé

Pour débuter, lorsque votre enfant se couche le soir, son réservoir affectif doit être bien rempli et c’est à vous de veiller à le remplir.

Pour qu’un enfant s’endorme plus facilement, il doit avoir reçu suffisamment d’attention au courant de sa journée et de sa soirée. 

En ce sens, la première clef à mettre en place est de partager au moins 15-20 minutes de bon temps avec votre enfant par jour.  

 

Clef 2: la dépense d’énergie

Par la suite, votre enfant a un second réservoir: le réservoir de l’énergie. Celui-là, il faut le vider au maximum! 

En effet, votre enfant a une quantité d’énergie à dépenser chaque jour avant de pouvoir relaxer et dormir. Il doit donc avoir bougé durant la journée.

En fin de compte, voyez à quelles occasions il a la chance de bouger suffisamment à la garderie, à l’école et à la maison.

Ensuite, il s’agit d’ajouter à l’horaire des petites périodes pour le mettre en mouvement: danser, sauter à la corde, jouer dehors, etc. 

Bien sûr, comme l’horaire est plutôt serré, vous pouvez faire un 2 pour 1: remplir son réservoir affectif et vider son réservoir d’énergie en même temps. Il s’agit donc de bouger ensemble dans le plaisir! 

 

Clef 3: la routine prévisible

Finalement, pour cette dernière clef, peu importe le comportement que vous travaillez, faites-en une priorité. La routine dans la vie d’un enfant est nécessaire. En effet, c’est à l’aide de la routine que l’enfant apprend ce qu’on attend de lui, ce qui peut ou ne peut pas faire, ce qui s’en vient, ce qui risque d’arriver, etc. 

En ce sens, il est primordial que vous ayez une routine du soir prévisible. 

Concrètement, cela signifie que les mêmes étapes importantes sont toujours faites dans le même ordre et à des heures régulières. De plus, vos règles sont toujours les mêmes et vos réponses quand l’enfant veut les tester sont elles aussi toujours les mêmes. 

En agissant ainsi, votre enfant sera mieux ce qui est attendu de lui au moment du dodo.

S’il tente de négocier ou d’utiliser des prétextes, vous aurez suffisamment d’autorité pour maintenir des limites. 

 

Le coaching parental: quand faut-il consulter?

 

  • Lorsque la situation s’étire et que vos essais erreurs n’ont pas aidé;
  • Lorsque le stress au moment du coucher est élevé;
  • Lorsque vous anticipez l’arrivée du dodo de soir en soir;
  • Lorsque vous n’avez plus de patience ou faites du chantage à votre enfant; 
  • Lorsque votre enfant accumule de la fatigue et que son fonctionnement est affecté;
  • Lorsque votre propre état de fatigue nécessite qu’un changement s’opère;
  • Etc.

 

En coaching parental, vous appliquez des stratégies adaptées à votre situation à l’aide d’un accompagnement en privé.

Le programme Sommeil Autonome est spécialement conçu pour accompagner les parents qui veulent régler un problème de sommeil avec leur enfant. 

Il s’agit de 7 rencontres en 14 semaines pour retrouver de beaux dodos!

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Jessica Rousseau, Coach parental

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