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3 trucs pour réduire l’opposition des enfants.

« Ce n’est pas lui qui va gagner. » « C’est moi qui mène. »

On fait souvent l’erreur de s’engager dans une lutte de pouvoir avec notre enfant. On croit que l’objectif principal est qu’il obéisse à tout prix et tout de suite.

Ce qui fonctionne avec l’un ne fonctionne pas nécessairement avec l’autre.

Avec certains enfants, le simple fait de donner une consigne ou d’employer un ton ferme suffit à gérer une opposition légère, mais pour d’autres, leur tempérament demande qu’on s’ajuste sans pour autant ignorer et laisser faire.

Si vous entretenez une relation de confrontation perpétuelle, le comportement d’opposition sera de pire en pire et la relation parent-enfant sera de moins en moins bonne.

VOICI 3 RECOMMANDATIONS SIMPLES POUR MIEUX GÉRER L’OPPOSITION AU QUOTIDIEN.      

  • Arrêtez de lutter. Donnez plutôt des choix et laissez-le assumer.
  • N’embarquez pas dans l’argumentation. Soumettez votre consigne et freinez la discussion.
  • Choisissez vos priorités. Réduisez les critiques et augmentez les moments de complicités.

 

Arrêtez de lutter.

Donnez des choix gagnants/perdants.

Truc: Parlez en soit, plutôt qu’en si.

EX : « Chloé, soit tu t’habilles et tu joueras dehors avec nous, soit tu ne t’habilles pas et nous allons dehors sans toi. »

Laissez votre enfant assumer ses choix et leurs conséquences. À moins que sa sécurité soit compromise, n’essayez pas de le protéger des conséquences. Il tirera ses propres leçons, selon le comportement qu’il adoptera. Lorsque viendra le temps d’assumer un mauvais choix, il pleurera, regrettera, fera une crise, négociera. Ce n’est pas grave! Il ne deviendra pas traumatisé parce qu’il vivra des conséquences et il vous aimera quand même.

Situation : Chloé, 3 ans refuse de s’habiller et d’aller jouer dehors. Après lui avoir prodigué des encouragements et l’opportunité de recevoir de l’aide, Chloé s’oppose toujours et reste planter là à pleurnicher. Pas question de lutter pour qu’elle s’habille.

Intervention : « Chloé, soit tu t’habilles et tu joueras dehors avec nous, soit tu ne t’habilles pas et nous allons dehors sans toi. » (Elle ne s’habille pas… Pas grave!)

« Chloé, tu n’es pas habillée. Je reviens dans 5 minutes. Si tu es habillée, tu viendras jouer avec nous. Si non, tu continueras d’attendre.» (Et…Vous sortez! On s’assure que les lieux sont sécuritaires. Bien sûre, pas le droit de jouer!)

Quelques minutes plus tard…« Chloé, es-tu prête à t’habiller? » Si oui, on encourage ce bon choix et on sort jouer. Si non, on soumet la même consigne et on reviendra dans quelques minutes. Elle pleure? Elle fait le bacon? Pas grave! La consigne est claire. Elle tirera ses leçons de la situation d’elle-même. Rien n’empêche de proposer à nouveau de l’aide pour générer du mouvement et diriger son attention vers le plaisir qui l’attend dehors.

Arrêtez d’argumenter.

Freiner tout de suite la discussion déviante qui vous engage dans une nouvelle lutte de confrontation. On ne répond pas à toutes les justifications qui nous éloignent de la consigne. Nous avons donné une consigne claire et des choix. On se retire et chacun assume la suite.

Situation : Elena, 5 ans, est dans le bain avec sa petite sœur. Elle bouscule, arrache les jouets, parle fort.

Après être déjà intervenue, vous annoncez à Elena ses choix.

« Elena, soit tu te reprends et tu auras ton émission avant le dodo, soit tu continues ta mauvaise attitude et ce sera le dodo, pas d’émission privilège. »

Elena veut tout expliquer, trouver des raisons, jeter la faute sur l’autre, etc. On n’embarque pas dans son discours. On rappelle seulement son choix : « Elena, tu partages l’espace ou tu sors. Maintenant, fais ton choix.» On assume ce qui en suivra.

Elena pleure de plus belle et insiste dans son argumentation. Voilà. Son choix est fait. On la sort du bain et on la prépare pour le dodo.

Pendant tout ce temps, elle argumente…On n’embarque pas dans la lutte. On exécute seulement notre conséquence.

Une fois au lit, elle pleure de plus belle, se repentie, supplie pour avoir droit à son émission privilège… Brièvement, on lui expliquera qu’elle a déjà eu la chance de se reprendre. Maintenant, c’est terminé. Son attitude ne lui permet pas de mériter son émission privilège. Demain, elle se reprendra.

Arrêtez de critiquer.

Le parent qui voit tout et qui critique tout. À l’entendre, l’enfant ne fait jamais rien de bon. Probablement un adulte perfectionniste ou un adulte qui a l’impression que le comportement de son enfant reflète sa valeur en tant que parent. Comprenez que ce n’est pas tant les actions de votre enfant qui reflète votre qualité de parent, mais plutôt la manière dont vous réagissez au comportement. Choisissez vos priorités et ce avec quoi il devient vraiment important d’intervenir. Sans pour autant négliger tout le reste, on peut choisir de mettre de côté certaines attentes, le temps que l’enfant en assimile d’autres.

En contre-partie, entretenez la beauté de la relation. L’éducation n’est pas que discipline. C’est aussi toute la richesse de s’amuser et de discuter ensemble. Un enfant sera plus disposé à collaborer s’il se sent respecté, aimé et reconnu.

En résumé,

  • Donnez des choix et laissez-le assumer.
  • N’embarquez pas dans l’argumentation.
  • Réduisez les critiques et augmentez les moments de complicités.

 

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