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Mon enfant, mon préado est impoli

Mon enfant, mon préadolescent est impoli : comment intervenir?

En grandissant, votre enfant est peut-être devenu impoli ou irrespectueux. Graduellement, il s’est mis à vous critiquer, à vous répondre, à lever le ton, à vous lancer des insultes. De plus en plus, il tente de repousser les limites qu’ils acceptaient jusque-là sans trop se questionner.

« T’es nulle, c’est toujours pareil avec toi. », « T’as pas rapport. », « J’m’en fou de ce que tu dis. », « Qu’est-ce que tu veux encore? », etc.

Je suis Jessica Rousseau, Coach parental et je t’explique comment intervenir avec l’impolitesse chez le tout-petit et l’enfant qui grandit.

 

La plupart des parents vont finir par être confrontés à de telles paroles. Il ne s’agira peut-être que de rares écarts de conduites qui se règleront par une simple discussion.

D’autres fois, les arrogances se multiplient et s’inscrivent dans le quotidien. Certains parents dépassés par la situation pourraient finir par en laisser passer davantage question de s’éviter quelques conflits (énergivores à gérer, on en convient).

Cependant, en ignorant le manque de respect, on laisse croire à l’enfant qu’être impoli est acceptable. À la longue, il deviendra de plus en plus difficile de corriger la situation.

 

Être impoli est inacceptable

La politesse est un comportement qui s’apprend dès le plus jeune âge.

Notre façon d’intervenir avec les écarts de conduite s’ajustera selon l’enfant, son âge et le comportement, mais le plus important à retenir est qu’il faut intervenir.

Il faut donc se rappeler qu’être impoli demeure inacceptable. Il faut poser des limites claires, les rappeler au jour le jour et donner des moyens à nos jeunes de les respecter.

 

Votre tout-petit est impoli?

« J’t’aime pu. », « T’es pas fine. », « Je te déteste. », etc. Votre 3-4 ans commence à être impoli?

Même si ces paroles vous semblent parfois sans grand impact, il faut quand même réagir. Attention, il ne s’agit pas de sur-réagir ou de le gronder sévèrement, mais plutôt de clarifier les choses en s’expliquant.

Évidemment, le tout-petit essaie d’exprimer des émotions sans toutefois avoir tous les bons mots pour y arriver. Il faut s’attarder sur ce qu’il essaie de dire.

  • Reformulez ce que vous comprenez de la situation. En faisant cela, vous aidez l’enfant à apprivoiser ses émotions tout en lui donnant un modèle respectueux. Par exemple, T’es plate peut se reformuler par  Je suis déçu que tu m’ailles dit non.
  • Si l’enfant utilise une expression plus vulgaire, dites clairement Stop. Cette façon de me parler est impoli. Ensuite,  reformulez et tentez de mieux comprendre ce qui se passe.

Plus l’enfant est petit, plus il doit pouvoir nous imiter.

  • Utilisez régulièrement des formules de politesse et un ton de voix respectueux.
  • Prenez l’habitude de mettre quelques-unes de vos émotions dans vos phrases telles que Je me sens impatient  ou Je me sens épuisé.

Il faut aussi:

  • Répéter souvent les règles « Dans notre famille, tout le monde se parle poliment. »
  • Donner des modèles de phrases « Au lieu de dire que ce repas est dégueu, tu peux dire que tu n’aimes pas cela. »
  • Mettre en place des conséquences, s’il y a lieu. « Je t’ai déjà avertie. Maintenant, tu vas sortir de table un moment. Tu reviendras quand tu nous parleras respectueusement. »
  • Faites de brefs retours avec l’enfant « Quand tu cries sur moi, je n’ai pas envie de t’écouter. Par contre, tu peux me dire Je ne suis pas content et je vais t’expliquer calmement ce qui se passe. »

Votre préadolescent est impoli?

À l’approche de la puberté, l’enfant a besoin de se différencier de ses parents plutôt que d’être leur prolongement. Il s’affirme et cherche plus à négocier.

Il est donc recommandé de tenir compte qu’il grandit en faisant évoluer les règles et en acceptant certains compromis. En revanche, il doit être clair que le respect ne fait pas partie des compromis.

Il faut intervenir tout en tentant de garder la communication ouverte avec notre jeune. Oui, je peux t’écouter. Oui, on peut se parler, mais autrement.

Répondre en commençant par un oui aide l’autre à rester ouvert.

Par exemple : « Oui, je vois que tu avais fait d’autres plans et que tu es déçu, mais je n’accepte pas que tu me parles sur ce ton, ok? »

Il ne s’agit donc pas de seulement lui dire que c’est non, mais de lui expliquer clairement de quelle façon il a le droit de s’exprimer.

 

Devenir impoli à cause des amis

Dès que les enfants rentrent à l’école ou dès la garderie, on peut observer des changements d’attitudes. L’enfant revient à la maison avec de nouveaux mots ou de nouvelles expressions.

Bien souvent, l’enfant ne connaît pas la signification des mots qu’il répète.

Graduellement, l’influence des amis peut devenir un enjeu. Le besoin d’appartenir à un groupe est de plus en plus fort pour le jeune.

Les valeurs véhiculées par le groupe commenceront à rivaliser avec celles de la famille.

Il faut quand même continuer de mettre de l’avant nos valeurs et y tenir. L’enfant enregistre quand même votre message et en continuant d’intervenir, vous lui montrez qu’il est important pour vous.

 

La phase de la puberté

La préadolescence vient avec plusieurs changements physiques et psychologiques qui ont une incidence sur le comportement de l’enfant : sautes d’humeur, écarts de conduite, etc.

Quand le préadolescent est impoli, certains parents finissent par faire la sourde d’oreille.

Même si on comprend les changements importants vécus par le jeune, il faut maintenir une règle non-négociable :  être impoli n’est pas permis. Le jeune doit apprendre à censurer certaines paroles.

Il faut:

  • Servir d’exemple au jour le jour en respectant nous-même notre jeune.
  • Intervenir et ne pas faire la sourde oreille.
  • Trouver l’émotion derrière le comportement pour comprendre ce qui se passe.
  • Éviter les réactions excessives.
  • Hausser le ton quand ça dépasse les bornes. Il ne s’agit pas de perdre notre sang-froid, mais de mettre un stop ferme.
  • Être clair « Tu dépasses les limites. », « Je ne tolère pas ce genre de paroles. », etc.
  • Mettre en place des conséquences proportionnelles, s’il y a lieu. Par exemple, ne pas participer à une activité spéciale, perdre des privilèges, écrire une lettre de réflexion, faire un travail de réparation, etc.
  • Demander de l’aide. Avoir un soutien extérieur risque d’être fort utile pour y voir plus clair et corriger le tir.

Rappelez-vous que tous les enfants sont continuellement en apprentissage. Intervenir leur rend service.

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Jessica Rousseau, Coach parental fondatrice de MamanÉducatrucs



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