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phase du 2 ans

Les émotions d’un 2 ans: comment s’ajuster?

Tous les jours, l’enfant de 2 ans apprivoise l’univers des émotions. Ses joies et ses peines vont et viennent comme des montagnes russes. Quel plaisir de le voir s’émerveiller devant un camion-poubelle et un écureuil. L’envers de la médaille est que les peines et les colères peuvent être fréquentes et parfois intenses. Pssst! C’est 100% normal!

Je suis Jessica Rousseau, Coach parental et je te fais le topo du développement affectif de ton 2 ans.

À 2 ans: ce qu’il vit grosso modo

L’enfant éprouve un grand désir à devenir autonome et il veut s’affirmer.

C’est d’ailleurs ce qui lui fait vivre ses grandes émotions.

Il veut enfiler une veste et grimper dans le module de jeux tout seul, mais comme il n’y arrive pas toujours, c’est très frustrant pour lui.

Puisque son vocabulaire est encore limité, ça lui est difficile de dire ce qui le préoccupe.  Il tapera du pied, lancera quelque chose et se mettra à pleurer.

Il a besoin que l’adulte soit sa machine à mots « Tu es fâché, c’est ça? Tu as eu peur, hein? ». C’est soulageant pour lui de voir que quelqu’un l’a compris.

N’exigez pas qu’il vous parle avec des mots et jouez le rôle du traducteur. En faisant cela, vous lui donnez un modèle de phrase pour une prochaine fois.

La notion des risques

Vers 2 ans, l’enfant évalue encore mal les dangers. Il pourra se cacher dans votre dos à la vue d’une mascotte, mais ne se méfiera pas d’un étranger au parc.

Tu veux lui tenir la main dans la rue et il se débat? Puisqu’il saisit mal les risques, le tout-petit proteste aux limites qu’on lui impose.

L’enfant en bas-âge apprendra mieux ses limites en l’expérimentant. Par exemple, il comprend que le mur d’escalade au parc est trop grand pour lui car il n’arrive pas à atteindre les prises.

Le tout-petit a besoin de faire et voir concrètement les choses pour les comprendre. Faites-lui voir et toucher si cela est possible. Sinon, montrez-lui. Évitez les explications abstraites.

Reconnaître et nommer ses émotions quand on a 2 ans

Ce petit poulet est une merveille sur deux pattes! Il rit de tes chatouilles et de tes grimaces avec un débordement de joie.

De plus, le 2 ans arrive de mieux en mieux à reconnaître la joie, la peine, la colère et parfois la peur.

Cependant, il est souvent mélangé avec ce qu’il ressent. Le tout-petit croit vivre de la colère, mais on voit que c’est plutôt de la peine.

En situation de crise, il est plus difficile de le ramener au calme car il a peu d’autocontrôle.

Il a besoin de vous pour faire le ménage de ses émotions et l’aider à s’apaiser.

Le retour au calme avec le tout-petit

L’enfant comprend mieux vos actions que vos mots. Prenez-le dans vos bras. Montrez-lui que vous êtes calme et disponible.

Il pourra répondre par oui ou non à vos questions comme « Tu as de la peine, c’est ça? Tu es fâché? » 

Tranquillement, le tout-petit pourra reconnaître ce que provoque certaines émotions.

Par exemple, les larmes coulent sur les joues d’un bébé et le tout-petit dira que le bébé a de la peine. 

Par exemple, il voit que maman n’est pas contente car elle a de gros yeux.

Il a besoin de tendresse pour se calmer. Puis, lui faire prendre conscience de ce qui se passe quand il se sent en colère ou triste…Tu as envie de lancer les choses, tu as envie de pleurer?

Se faire dire non à 2 ans

L’enfant de 2 ans ne distingue pas la différence entre un besoin et un désir. Il n’aura pas conscience du regard des autres et pourra faire une crise en public (sans aucune gêne!).

Le tout-petit pourra se rouler par terre au magasin et ce n’est pas délibérément pour vous manipuler. C’est plus fort que lui, peu importe qu’il soit à la maison, au magasin ou en visite.

Il a besoin qu’on clarifie les règles à l’avance et qu’on reconnaisse ce qu’il vit (sans pour autant répondre à toutes ses demandes!).

Devoir attendre

Puisqu’il a du mal à attendre, sa capacité à jouer seul est parfois limité. Si vous êtes occupés, le petit de 2 ans se montrera insistant en tirant sur vos vêtements, par exemple.

De plus, il n’accepte pas facilement de reporter un plaisir à plus tard. Votre enfant pourrait essayer d’obtenir ce qu’il veut par lui-même. Par exemple, grimper sur le comptoir avec une chaise pour atteindre la jarre à biscuits.

Par contre, son désir d’être autonome peut l’amener à être très persévérant. Par exemple, il fera tout pour transporter un sac d’épicerie comme papa.

Lorsque la tâche ne l’intéresse pas, le jeune enfant abandonnera rapidement l’activité (surtout s’il rencontre une difficulté!).

Il a besoin de beaucoup d’attention. S’il doit attendre, lui montrer clairement à quel moment on lui répondra l’aidera à patienter. Par exemple, regarde, je verse mon café ici et ensuite je joue avec toi.

L’empathie chez le tout-petit

L’enfant vous imite beaucoup! Ainsi, si vous lui faites des câlins lorsqu’il a de la peine, il en fera aux amis qui pleurent à la garderie.

Cependant, s’il est la cause des pleures d’un autre enfant, le tout-petit aura du mal à comprendre qu’il en est la cause. Il pourrait se mettre en colère ou se mettre à pleurer lui aussi.

En groupe, l’enfant fonctionne assez bien. Il comprend des consignes simples et apprécie être proche des autres enfants. Par contre, il peut arracher les jouets des mains, bousculer et même parfois mordre.

Il a besoin qu’on l’aide à régler ses conflits en appliquant avec lui des solutions.

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Jessica Rousseau, Coach parental



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