Loader

Comment intervenir avec le retrait.

Le retrait, c’est loin d’être la vieille époque de l’enfant à genoux, dans un coin, à regarder un mur. Moi, quand je suis en colère ou submergée par mes émotions, quand bien même que tu me placeras devant un mur avec moi-même, je ne me sentirai jamais mieux. À part ruminer et me sentir plus frustrée, je n’aurai aucun moyen de faire le point ou seulement de m’en sentir disposée.

Un enfant en retrait, c’est d’abord et avant tout :

Lui apprendre à faire une pause avec des moyens qui lui font du BIEN.

Ensuite, on l’aidera à faire le point.

Ensuite, il y aura peut-être une conséquence supplémentaire ou réparatrice, selon la nature du comportement.

On évite d’utiliser le retrait à titre punitif. On l’utilise de manière cohérente et conséquente. Instaurez avec l’enfant son coin « pause ». Est-ce sa petite tente de jeu, sa cachette dans la garde-robe, le lit des parents, son coin lecture? Choisissez avec lui un ou deux espaces dans lequel l’enfant est intéressé à aller faire une pause lorsque vous vous en donnerez le signal.

Pourquoi choisir deux espaces? Parce que l’enfant en colère ou envahit par ses émotions cherchera à s’opposer. En ayant la possibilité de lui donner le choix de l’espace qu’il préfère, on lui redonne un peu de pouvoir.

Clarifiez avec lui que ce n’est pas une punition, mais un truc pour « dégonfler » sa balloune d’émotions.

Trouvez avec lui ce qui lui fait du bien. Est-ce un doudou, son cahier de coloriage, ses balles de massage, ses constructions?

Au début, vous pouvez l’accompagner dans son coin pause et l’aider à utiliser ses moyens. Petit à petit, réduisez votre implication dans le coin pause et éventuellement, laissez-le y aller seul.

Renversez le mythe du coin à punition et faites-en un coin pour prendre soin de soi. Ça s’apprend, mais ce n’est pas facile! L’objectif ultime serait que l’enfant apprenne à reconnaître ses signes précurseurs et s’y rendre seul sans que vous ayez eu besoin de lui donner le signal.

Ouf! Travail de longue haleine me direz-vous? Oui.

Mais, ça, ce sont de vrais outils internes à lui offrir.

Se connaître et prendre soin de soi quand ça ne va pas, c’est bon à vie. Bon pour l’enfant. Bon pour l’adulte. Chaque parent devrait avoir, lui aussi, son espace pause et ses moyens pour « dégonfler » avant d’éclater.

MamanÉducatrucs



coaching-messagerie-icone

Coaching

boutique_icone

Boutique