

24 Oct La puberté. Pas de plaisanteries.
Le mon’oncle fait des blagues sur son look de femme. Cousin fait des jokes sur ses boutons. Grand frère rit de ses quelques poils sur le menton…
Pas un enfant, pas un ados. Le pré-ados.
Ils sortent tout juste de l’enfance avant de sauter dans l’adolescence.
Et au beau milieu de tout ça…La puberté.
Chez les filles, généralement entre 8 et 13 ans. Chez les garçons, généralement entre 10 et 15 ans.
C’est déjà beaucoup de bouleversements.
Les changements hormonaux. Les changements corporels, mais aussi tout le mélange d’émotions entre un jour « j’veux être un grand, libre et autonome » et un autre jour « j’veux encore être un petit à prendre par la main. » Les questionnements, les peurs, les incompréhensions sont multiples. Le regard des autres changent et leurs rapports affectifs aussi.
C’est une grosse période et ils en ont déjà plein les bras.
Chez certains jeunes, ça arrivera plus tôt que la moyenne. Et si ça peut sembler banal à nos yeux ou « cool » aux yeux des autres. Pas tant que ça…
Pour le garçon qui aura une puberté précoce, il y a bien plus de chances que ça lui donne un statut spécial aux yeux de ses pairs. Il sera le « hot » de l’école et ça risque de gonfler son estime de soi.
Par contre, chez les filles, c’n’est pas le même principe.
La jeune fille qui aura une puberté précoce, elle est rarement prête à avoir l’air plus « femme ». Ni dans son regard, ni dans son rapport avec son corps. Alors, gérer par-dessus cela le « focus » des autres sur elle…On s’en passerait.
Elle sera un sujet d’attention, de plaisanteries, de taquineries. Il y aura des petites remarques ici et là et l’air de rien, il y a de fortes chances que ça laisse des traces. Contrairement au garçon, pas toujours pour le mieux. Elle n’est sûrement pas rendue là.
C’est encore un enfant dans un corps de grand.
Ne laissez pas les taquineries et les commentaires sur son physique avoir une place.
Ce n’est pas un sujet de conversation public. Ni dans les réunions familiales ni carrément n’importe où.
Que ce soit l’oncle, le cousin, la grand-mère ou un pur étranger.
Que ce soit une petite remarque qui semble banal ou faite à la blague, franchement, pas besoin de souligner que sa poitrine a poussé pis que son poil brille au soleil.
SON corps c’est SON corps.
Ne sous-estimez pas l’impact des commentaires.
Pas besoin de les gêner. Pas besoin de leur induire des malaises.
Leur estime de soi est encore si fragile et leur corps n’est pas une source de plaisanteries.
Enlevez le focus de l’image corporelle.
Mettez plutôt l’accent sur les autres réussites et projets que le jeune réalise.
Faites-en de même pour vous-même! Évitez de critiquer votre propre corps ou de juger les autres par leur physique. Ce sera déjà un bon modèle.
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