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Crises de colère: comment calmer mon enfant

As-tu remarqué que les crises de larmes de ton enfant sont plus fréquentes après une journée à la garderie, au retour de l’école ou  en terminant une activité spéciale? Pleurer, se mettre en colère, faire des crises ou chercher la chicane peuvent être des moyens de se libérer de son trop-plein d’émotions.

 

Pour la femme, je comparerais cela aux SPM et un conjoint qui n’y comprend plus rien.  Qu’est-ce qui se passe avec madame? Pourquoi elle capote tout d’un coup? Non, ce n’est pas vraiment parce que monsieur arrive tard ni parce qu’il a oublié d’acheter du lait ni parce que fiston a renversé son verre de jus…C’est juste une grosse pression émotive sans raison précise. Un moment donné, il y aura un prétexte pour en laisser sortir un peu.

 

Sachant cela, si on réprimande l’enfant qui a une surcharge émotionnelle, que risque-t-il d’arriver? Il va se sentir incompris et menacé. Résultat? Il va riposter et la situation deviendra pire.

Je suis Jessica Rousseau, Coach parental et je vais t’aider à reconnaître les crises provoquées par le stress. Tu seras mieux préparé pour aider ton enfant (et éviter que la situation s’aggrave!).

Accueillir les émotions désamorce les crises

Plus vous aurez une approche compréhensive avec l’enfant, plus vous arriverez à le calmer rapidement.

Attention. Il faut faire la différence entre un enfant qui réagit parce qu’il veut négocier et un enfant qui est stressé.

Avec l’enfant stressé, on opte pour une approche chaleureuse, disponible et à l’écoute.

Votre objectif ultime est qu’il atterrisse dans vos bras.

Après 20 secondes de câlin, son état de crise va se mettre à diminuer d’intensité pour ensuite se résorber. Le câlin permet à l’ocytocine d’être libérée. L’ocytocine est l’hormone grâce à laquelle vous vous sentez bien.

 

Calmer les crises chez l’enfant

  • Si votre enfant a un ton qui vous déplaît, dans ce cas-ci, n’y prêter pas trop attention et éviter les réactions excessives.
  • Le but est de créer un contact physique chaleureux le plus rapidement possible pour éviter l’escalade de la crise.
  • En premier, baissez-vous à sa hauteur ou carrément par terre. C’est moins menaçant pour lui.
  • Ensuite, utilisez des formulations comme ça ne va pas, hein…t’es pas bien…tu ne sais plus ce qui se passe…tu te sens tout mélangé…
  • Dès que vous ressentez une ouverture (si petite soit-elle!), prenez-le dans vos bras ou créer un contact affectueux progressif (une main délicate sur son pied, puis sur sa jambe, puis dans le dos et  hop on est rendu dans les bras…).
  • N’essayez pas vraiment de parler. Faites-juste être comme un bon gros bocal qui accueille son trop-plein.
  • Ne prenez rien personnel. À ce stade, ce qu’il dit n’est pas vraiment important. On s’occupe de son état général et on reviendra sur les détails plus tard.
  • Laissez-le pleurer dans vos bras jusqu’à ce qu’il n’en aie plus besoin.

Qu’est-ce qui provoque les crises?

Imaginons que tout au long de la journée, les émotions et les sensations vécus (désagréables et agréables) se rangent au fur et à mesure dans un tiroir.

On range, on encaisse, on continue à accumuler…

Si on ne prend pas soin de soi, si on ne fait pas le ménage du tiroir, il devient plein à craquer. Jusqu’à ce qu’un petit rien soit le morceau de trop. Ça craque.

On n’arrive plus à contenir ce qu’il y a à l’intérieur et tout sort vers l’extérieur. C’est l’explosion (l’état de crise).

 

Le parent est le filet de sécurité de son enfant

En arrivant dans son nid douillet et sécurisant, votre enfant trouve enfin l’endroit idéal pour craquer.

Alors qu’il laisse sortir tout croche ce qui ne va pas, il sait profondément qu’il peut compter sur vous. Il peut se laisser tomber en toute sécurité. Vous le rattraperez.

Bien sûre, rattrapez-le.

L’enfant qui recherche votre présence pour pleurer vous fait confiance.

Ce n’est pas contre vous, mais évidemment ça peut quand même vous ébranler.

Il est donc important que vous preniez soin de vous pour réussir à prendre soin de votre enfant.

Vous pourrez en reparler plus tard avec lui dans un meilleur moment.

 

Les crises: 5 façons d’évacuer le stress

Pour vider son trop-plein, l’enfant peut évidemment pleurer et demander un câlin. C’est un signe plutôt facile à voir, mais il y en a d’autres.

Pleurer, crier, être en état de crise

Avouons que pleurer un bon coup, ça soulage.

Faire une crise n’est pas toujours la réponse à une frustration. C’est aussi un moyen de se soulager pour retrouver son calme.

  • Très vite, serrez-le dans vos bras et tenez-le au moins 20 secondes avec amour (même s’il gigote, tenez bon). Il a besoin que le filet de sécurité se place autour de lui. Respirez profondément contre sa poitrine et la crise va s’apaiser.

Dormir, somnoler ou s’isoler

Trop d’émotions, ça fatigue et quand on dort, on endort les sensations.

À la garderie, plusieurs enfants vont d’instinct se mettre un peu à l’écart pour être tranquille et prendre leur doudou.

Souvent en voiture ou à la maison, les enfants vont se mettre à somnoler ou être lunatique. Ce n’est pas nécessairement parce que l’enfant a besoin de dormir, mais plutôt parce qu’il a besoin de se couper du monde.

  • Veillez à lui offrir un coin calme et douillet pour recharger sa batterie. Vous pouvez le flatter silencieusement, ça lui fera du bien.

Devenir très énervé, agité

Bouger pour se défouler est aussi un moyen très courant chez l’enfant.

En agitant leur corps de tous les côtés, le surplus d’énergie et de mauvaises tensions sort.

On verra alors des enfants qui se mettent à courir partout, qui vont avoir besoin de sauter et de parler plus fort. Ils deviennent soudainement trop excités comme si une mouche les avait piqué.

  • Dans ce cas, leur permettre de se défouler est une excellente idée en jouant dehors, en dansant, en sautant dans le trampoline, etc.

Provoquer

L’enfant cherche une bonne raison de pouvoir se mettre en colère ou de pleurer.

Il picosse les frères et sœurs, cherche la chicane fait des demandes irrationnelles à ses parents sachant que leur réponse lui donnerait l’occasion de s’énerver.

  • Dans ce cas-là, évitez de crier et d’ajouter de l’huile sur le feu, mais faites un stop.
  • On ne lui permet pas de s’en prendre aux autres. Vous devez aussi poser des limites.
  • Essayez de lui parler à l’écart afin qu’il soit plus à l’aise de montrer sa vulnérabilité.
  • Puis, replacez les faits. Je sais que ce n’est pas vraiment ta sœur qui te fâche ni le fait que je dise non pour ta demande …Tu te sens tout bizarre, hein? Viens, ça va aller…
  • Encore une fois, on essaie de créer un contact physique chaleureux.

Se coller contre l’adulte

Plusieurs enfants vont naturellement se coller sur l’adulte pour se faire du bien.

  • Le mieux est de prendre quelques minutes avec lui pour se coller en silence.
  • Si on est vraiment occupé, on le rassure avec notre voix en lui disant qu’on arrive très bientôt.
  • On peut l’inviter à s’asseoir près de nous, poser sa tête sur nos jambes, s’étendre quelque part ou prendre un doudou.

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Jessica Rousseau, Coach parental fondatrice de MamanÉducatrucs



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