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Comparer nos enfants, pas si banal que cela.

« Ben voyons, j’te comprends pas, regarde ton frère. Lui, y fait ça comme du monde. Ça doit pas être si compliqué m’essemble.»

J’le sais, on finit tous par s’échapper. C’est plus fort que nous, des fois, on n’en revient juste pas que l’un rush autant pour une affaire alors que l’autre y arrive les deux doigts dans le nez. 

Comparer les blesse l’un comme l’autre.

Que ce soit les comportements, les responsabilités, les devoirs, la routine, les cours, les bulletins, les sports…Peu importe. On finit tous par les comparer mais, c’est tellement à ÉVITER le plus possible.

Les comparer, aussi banal que ça semble être, c’n’est bon pour personne. Ni l’un ni l’autre.

L’enfant critiqué.

Cet enfant, il se sent nécessairement blessé…Il se sent moins bon, moins apprécié, moins compétent.

Il porte le sentiment de ne pas être à la hauteur, de décevoir, de ne pas en faire assez…

Pourtant, il est juste lui.

Ça ne veut pas dire qu’il n’aura pas besoin de travailler sur soi, mais qu’il ne sera jamais un copié collé de l’autre.

Et, de toute façon, tu ne veux sûrement pas qu’il le soit. Tu ne veux sûrement pas non plus qu’il en veuille à l’autre de faire mieux que lui. Tu ne veux sûrement pas brimer leur relation.

Pis, anyway, tu veux juste garder tes enfants authentiques et aimables pour qui ils sont, pas ce qu’ils devraient être.

L’enfant complimenté.

L’enfant à qui tu penses envoyer des fleurs, y’é pas si content que ça.

Il se sent un peu mal à l’aise et quand bien même qu’il se chicane et rivalise avec sa fratrie, il les aime.

Il ne voudra pas se faire « haïr » d’être meilleur. Il ne voudra pas ressentir que ses atouts rendent malheureux et il voudra protéger son clan.

Pis, ça s’peut que tranquillement, il se retienne de bien faire et de réussir pour ne pas trop briller. Ça s’peut qu’il estompe sa couleur, qu’il s’efface un peu et se retienne…

Pour laisser la chance à l’autre d’être mieux reconnue. Pour ne pas faire d’ombre à celui qui est toujours repris ou critiqué.

Ça se peut qu’à la longue, celui pour qui ça roulait comme un champion, se sabote pour avoir l’air un peu moins « hot ».

Pis, ça non plus, tu ne veux pas ça.

Parce que lui aussi, tu veux qu’il soit authentique. Lui aussi, tu veux qu’il reste qui il est et qu’il ne s’empêche pas de s’épanouir par compassion.

« Slack » la pédale et accepte.

Quand tu compares tes petits, tu leur mets une pression qui ne leur appartient pas.

C’est plutôt en « slackant » sur la pédale de la performance et de l’image que tu apprendras à accepter qui ils sont.

Oui, ils sont différents.

Et c’est sûrement la beauté de l’amour, parce que tu les aimes comme ça.

L’un ne pourrait pas être l’autre.

Pourtant, tu les aimes tous.

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Jessica Rousseau, MamanÉducatrucs xx



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