Loader

Comment faire avec un enfant qui ne gère pas le NON?

Votre enfant s’énerve quand vous lui dites NON? Il est vrai que même pour un adulte, se faire refuser ce que l’on veut n’est pas très amusant.

Alors, mettons-nous dans la peau de nos petits humains en construction, faire face à un NON peut carrément ébranler leur tour de contrôle. Et oui, un petit non pour vous peut être une fin du monde pour lui.

Dieu merci, il est possible de se sortir de cette impasse assez facilement (et assez souvent!).

Je suis Jessica Rousseau alias Maman Éducatrucs, TES et Coach familial. Je te donne quelques outils pour ton coffre de super-parent!

L’enfant a un cerveau en construction

Rappelons-nous que l’enfant est constamment à la recherche de plaisir, qu’il lui est difficile de patienter et plutôt centré sur lui ( égocentrique!).

Vulgarisé ça donne: « Ma satisfaction est la priorité #1…tout de suite! »

La partie du cerveau qui lui permettrait de résister et repousser ses désirs à plus tard est en formation. C’est donc un gros gros travail pour l’enfant de contrôler ses envies.

Qui plus est, lorsqu’il est contrarié, l’enfant ressent une gamme d’émotions fortes. La partie du cerveau qui l’aiderait normalement à se calmer peut tomber temporairement en panne. On pourra alors voir un enfant qui pète un câble comme on dit. Vous l’aurez compris, nous voulons éviter d’en arriver là (mais ça arrive quand même de temps à autre!).

Mot d’ordre: Plus vous aurez une approche à la pointure de l’enfant, plus vous aurez de chances de garder son émotion à un niveau tolérable (en gardant son cerveau bien branché!).

 

Le NON  est une limite essentielle

Certes, on a beau comprendre le fonctionnement de l’enfant, le NON fait partie de la vie.

L’enfant doit l’entendre et le vivre pour s’entraîner à le gérer. C’est même un devoir important de parent que d’instaurer un cadre autour de chaque enfant.

Gardons quand même une petite nuance en tête… On vit dans une famille, pas dans une dictature!

Voyons voir…

« Je peux aller jouer chez mon ami? »  « Non, tu fais tes devoirs. »

Ça le mérite d’être clair, net et précis, mais ça laisse un goût amer…frustrant, non?

Et si cette phrase n’était pas notre première intervention (sûrement mieux pour une 2e)?

 « Je peux aller jouer chez mon ami? » « Oui, pas de problème, s’il te reste du temps après tes devoirs tu pourras y aller. »

Vous ne trouvez pas que c’est plus intéressant et responsabilisant?

Allons un peu plus loin.

3 étapes pour mieux gérer le NON

Si on veut que notre enfant s’ouvre, il faut être un parent un peu plus ouvert.

  1. Accueillir sa contrariété

Tu avais très envie d’aller jouer chez ton ami, hein? Oui, je comprends que tu sois déçu. 

 

  1. Rappeler-lui simplement ce qu’il en est (les faits plutôt que des critiques!)

Ce n’est pas possible aujourd’hui, car nous avons une sortie avec tes grands-parents. 

ou

Ce n’est pas possible aujourd’hui, mon cœur. Tu te rappelles hier? Toi et moi avons convenus qu’on reprenait du temps ce soir pour les devoirs. 

 

  1. Donner une projection vers le futur (on donne de l’espoir!)

Tu sais ma belle, cette-fois ci ça ne fonctionne pas, mais demain si tu en as encore envie, nous pouvons inviter ton ami à la maison. Aimerais-tu qu’on lui en parle? 

ou

Tu sais mon grand, ce soir c’est non, car on avait une entente, mais on peut se reprendre pour vendredi. Je te propose d’inviter ton ami après l’école pour notre souper-cinéma. T’en penses quoi? On le planifie?

 

  1. Accueillir sa contrariété

Tu aimerais vraiment que je t’achète ce jouet…Tu en as très envie? Je comprends, c’est vrai qu’il est chouette.

 

  1. Rappeler-lui simplement ce qu’il en est (les faits plutôt que des critiques!)

Tu sais mon cœur, aujourd’hui je n’achète pas de cadeau. J’achète seulement les choses sur la liste. 

ou

Tu sais mon cœur, ce jouet est trop cher et je ne suis pas d’accord. Tu sais, ça vaut environ 10 semaines de ton argent de poche…C’est pas mal, hein?

 

  1. Donner une projection vers le futur (espoir!)

Mais, en arrivant à la maison, nous pourrions écrire cette idée à ta liste de souhaits. Comme ça, quand il sera temps de t’offrir un cadeau, je me souviendrai que celui-là pourrait te plaire.

ou

Mais, si tu y tiens, tu peux économiser ton argent de poche et quand tu en auras assez, tu pourras décider si tu en as encore envie et si tu crois que ça en vaut la peine. 

 

Oui, mais parfois, c’est juste NON!

Effectivement, parfois, c’est NON tout court. On peut alors s’appuyer sur des valeurs et des règles de maison. Puis, on essaie quand même de conclure sur une bonne note selon chaque situation et l’âge de l’enfant.

Dans notre maison, il n’y a pas de jeux vidéo les jours d’école. Il faut patienter encore un peu jusqu’à Samedi. Par contre, ça pourrait être un bon choix de privilège quand tu y auras droit.

Dans notre maison, il n’y a pas de télévision dans les chambres. Ce n’est pas pour te fâcher, c’est que nous ne sommes pas d’accord avec cette idée. Ici, il y en a deux. C’est soit au salon soit dans la salle de jeu. Tu peux quand même choisir et si t’as besoin d’un moment pour tes propres émissions, on peut sûrement arranger cela.

Dans notre maison, nous mangeons en famille. C’est un moment qu’on passe ensemble pour s’intéresser les uns aux autres. Je refuse que tu prennes ton repas dans ta chambre. On a envie d’être avec toi.

Pour avoir de l’aide personnalisée, choisis une formule de coaching pour toi!

Jessica Rousseau, MamanÉducatrucs xx



coaching-messagerie-icone

Coaching

boutique_icone

Boutique