

25 Oct Augmenter la collaboration avec 4 astuces
Ah, la collaboration! En tant que parent, il n’est pas anormal que ton enfant te fasse répéter, ignore par moment tes consignes ou s’oppose carrément à tes demandes. Oui, oui, par moment, tu as la broue dans le toupet et tu aimerais bien qu’il collabore plus facilement.
Quoique chaque enfant et chaque famille est unique, tous les parents rencontrent des enjeux au quotidien. Il existe bel et bien des façons de faire plus favorables que d’autres pour donner envie aux enfants de collaborer plus naturellement.
Je suis Jessica Rousseau, Coach parental et voici 4 formules magiques à mettre dans ton sac!
4 formules magiques pour augmenter la collaboration
Utiliser des surnoms affectueux éveille la collaboration
Perso, toi, de quelle manière préfères-tu qu’on te demande un service? En te faisant dicter ta conduite? Tout de suite, sur le champ? Avec un ton autoritaire ou un ton affectueux?
Dorénavant, adresse-toi d’abord à ton enfant avec un petit mot affectueux. Mon petit chou, mon trésor, mon coco, ma belle, ma puce, etc.
Ensuite, met un sourire dans ta voix. Approche-toi, fais-lui sentir ton énergie, ton amour. Bref, met de la douceur dans tes consignes. Après tout, vous jouez dans la même équipe! Pas besoin de te placer devant lui comme si tu étais son adversaire. En effet, ton attitude a le pouvoir de l’inviter à collaborer. La gentillesse attire la gentillesse.
« Tu te rappelles que je t’ai demandé de ranger tes jouets par terre mon cœur? Allez, vas-y maintenant. »
Poser des questions déclenche la collaboration
Maintenant, rappelle-toi qu’une famille est une équipe, pas une dictature. Les ordres, ça devient lourd à la fin. Alors! Joue en équipe 🙂
Provoque des échanges, implique-le dans la game.
Dorénavant, remplace un grand nombre de tes ordres par des questions.
- Ma puce, comment as-tu prévu de te préparer pour ton examen au lieu de va étudier ton examen.
- As-tu une suggestion santé plutôt que mange une pomme.
- Qu’est-ce qu’il te reste à faire dans ta routine au lieu de va faire tes dents.
En formulant des questions, l’enfant est porté à te répondre et donc à se mobiliser.
De plus, il a le sentiment d’avoir un pouvoir de décision. Très gagnant!
De surcroît, tu l’aides à devenir autonome et plus responsable. En effet, il apprend à penser par lui-même!
Parler au je crée de l’ouverture
En effet, chaque fois que ton enfant te fait répéter, t’ignores ou s’oppose, ta patience s’envole… Assez normale, on se l’accorde! À cet instant, il est tentant de faire des reproches qui lui donne envie de riposter et de s’opposer davantage, Du coup, tu grimpes un peu plus dans les rideaux. Voilà les conditions parfaites pour que la situation escalade en moins de 15 secondes.
Dorénavant, au lieu de grimper dans les rideaux, change un peu ton approche et parle en je.
« Écoute mon grand, je commences à m’impatienter. Je préfèrerais qu’on s’entende au lieu de se chicaner. «
Dans le même sens, tu seras plus ouvert à écouter ton partenaire qui te dit: « Je me sens surchargé, j’ai besoin de toi plutôt que tu ne fais jamais rien pour m’aider. »
En effet, même au sein du couple, dans le premier cas, ton partenaire risque d’être enclin à t’écouter plutôt qu’à se sentir attaqué. Dans le second cas, vous risquez de vous embarquer dans une discussion qui dégénère d’une attaque à l’autre, chacun voulant se défendre.
À partir du moment que tu parles de tes besoins, de tes limites plutôt que de critiquer, tu crée de l’ouverture et de l’empathie chez l’autre.
En effet, ton enfant sera plus disposé à t’écouter si tu parles de tes besoins.
À l’inverse, lui répliquer qu’il est tannant, ne t’écoutes jamais, ne fais rien de ce que tu lui demandes le place dans une position d’auto-défense. Dans ce cas, sa réaction ressemblera davantage à une attaque dirigée contre toi plutôt qu’à une envie de collaborer.
Alors! Remplace tes tu par des je. Ça donne un bon coup de pouce!
Remplacer les non par des oui
NON! C’est un mot qui est frustrant. Quoique l’enfant doit apprendre à tolérer des non, certains d’entres eux sont souvent inutiles.
Bien souvent, quelques-uns de tes non sont plutôt des oui, mais et à la condition que…
Contourne la résistance de ton enfant en optant pour des oui si, oui mais, oui lorsque, etc.
Voici quelques exemples:
« Oui, après ton brossage de dents, tu pourras écouter ton émission. Après tes dents…Oui, c’est cela, viens avec moi. »
« Tantôt, tu continueras tes blocs. Oui, après ton dodo. Maintenant, on fait la sieste. Tantôt, tu feras tes blocs. »
« Lorsque tu auras terminé tes leçons, tu pourras aller rejoindre tes amis. Oui, après tes leçons. »
Avec ce genre de formulations, l’enfant est porté à se responsabiliser. Il sait ce qu’il doit faire pour avoir son oui.
Bien sûre, certains non demeurent des non, mais d’autres se contournent 🙂
Essaie-le!
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