

19 Déc À quoi tu penses quand tu te sens à bout?
La plupart du temps, tu gères ça comme d’la poutine!
La plupart du temps, y’a plein de trucs auxquelles tu n’accordes que très peu d’importance.
Tout simplement parce que ce sont des ENFANTS et que ces petites bestioles adorables sont heureusement imparfaites, tout comme toi.
Et y’a ces quelques autres fois que ces mêmes trucs « gossants » ne sont plus que de la gestion de poutine, mais un jeu de patience de haute performance.
Leur va-et-vient, leurs bébelles par terre, leurs nombreuses demandes, leur chamaille, leurs dégâts…
« Scan-toi! ».
Arrête-toi et « scan » tes pensées. Permets-toi de détecter tes « petites anomalies « émotionnelles!
Plus souvent qu’autrement, alors que tu t’énerves pour un rien, ce n’est pas tant eux, tes enfants, qui sont dérangeants.
Ce n’est pas tant ce qui se passe à l’extérieur qui te dérange, mais plutôt à l’intérieur de toi.
Quand ton discours intérieur roule en boucle…
Quand tes pensées alimentent ton niveau de stress…
Quand l’inquiétude te draine toute ton énergie…
Prends conscience de ce qui te trotte dans la tête.
Préoccupations? Stress devant l’ampleur d’une tâche? Anxiété devant des évènements à venir? Sentiment de manquer de temps, de ressources? Fatigue? Sentiment d’incompétence? Sentiment d’impuissance? Etc.
Tu penses au travail. Tu n’arrives pas à terminer ce que tu veux faire. Tu as eu un conflit. Tu es stressée pour demain. Tu as une liste d’objectifs qui te semblent impossibles.
Ma photo de cerveau.
Moi, la maman, quand mes nerfs me jouent des tours, je monte à mon étage cerveau. Je prends la photo de mon paysage d’émotions.
C’est là que je peux comprendre que ce qui traîne à l’horizon, dans mes arrières-pensées gruge mon humeur, influence mes réactions…
Mon discours intérieur, qui pouvait me sembler insignifiant, à prime abord, fait sans aucun doute de l’ombre sur mes autres points de vue.
Et, surtout, le plus important… Le paysage, ICI ET MAINTENANT.
Mets-y une touche de gris.
Ce n’est ni tout noir ni tout blanc. Nuance-le.
Plutôt que de rester dans l’irritation et réagir promptement, prend conscience de ce qui te préoccupe et élimine les facteurs de stress qui sont à ta portée pour mieux gérer ta poutine du moment présent.
Et, y’a rien de mal à accepter que tu es plus irritable, aujourd’hui.
Plutôt que de rester dans la RÉACTION, mise sur la PRÉVENTION.
Dis-le à tes enfants que tu te sens moins patient et que tu as besoin de leur collaboration.
Donne-leur une tâche précise. Envoie-les jouer dehors, au sous-sol. Remet une tâche à un meilleur moment. Met-les à contribution.
C’est aussi ça être un bon modèle.
Montrez-leur que vous avez des émotions, que vous pouvez y mettre des mots et prendre des moyens pour les gérer.
Soyez indulgent.
Notre humeur n’est pas toujours un grand fleuve tranquille. C’est normal d’avoir un peu de houle …
MamanÉducatrucs