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5 méthodes d’interventions pour la discipline au quotidien

La discipline est omniprésente dans ta vie et rassure-toi, tous les parents rencontrent des enjeux au quotidien. Peu importe la composition de ta famille et le style de tes enfants, il est tout à fait normal d’avoir des interventions à faire tous les jours. D’une famille à l’autre, certains comportements sont assez typiques. L’enfant ne veut pas ranger, refuse de brosser ses dents, tarde à venir à la table, pleurniche au moment d’aller à la garderie ou à l’école, rouspète au moment de faire ses leçons, etc. Alors! Comment intervenir auprès des petits comportements quotidiens? Voici 5 méthodes efficaces pour la discipline au quotidien!

Je suis Jessica Rousseau, Coach parental et je t’offre de bonifier tes stratégies de bases avec 5 méthodes simples.

La discipline au quotidien: 5 méthodes d’interventions

La discipline avec la méthode 1-2-3

Facile comme tout! Par contre, pour que ça fonctionne bien de fois en fois, la méthode est bel et bien 1-2-3, pas 1-2-3-4-5-6-7…On se comprend? 🙂

Alors! En premier, avant d’utiliser la méthode 1-2-3, il y a d’abord une prise de contact normale à faire avec ton enfant.

Pour qu’une consigne soit efficace, tu dois d’abord provoquer un contact direct avec ton enfant. Approche-toi de lui chaleureusement, intéresse-toi à lui puis énonce clairement ta consigne.

À ce stade, il serait tout à fait normal de devoir lui rappeler gentiment ta consigne. Puisqu’il est probablement bien occupé à faire autre chose, distrait ou absorbé par son jeu, il s’agit simplement de t’assurer que tu as son focus.

Par la suite, après avoir accordé un petit délai à coco pour se mettre en action, valide s’il t’a bien entendu. Si oui, ti-gui-dou, sinon clarifie ta demande une dernière fois.

Jusqu’ici, c’est un échange normal! Si par la suite, ton enfant t’ignores ou refuse de se mobiliser, c’est l’heure de la méthode 1-2-3. Autrement dit c’est son last-call.

Tu avises donc ton enfant que tu comptes jusqu’à 3. Adevant qu’il ne s’est pas bougé à 3, tu l’avises à l’avance de ce qui se produira. Puis, 1-2-3.

Ça donne!

Hey, allo mon coeur, c’est bientôt l’heure de faire le bain. Tu commences à ranger s’il-te-plaît.

30 secondes plus tard…

Coco, tu te rappelles que tu dois ranger, c’est l’heure du bain. Hey, trésor, as-tu entendu? Qu’est-ce que tu dois faire maintenant?

Coco ne bouge pas?

Ok, maintenant je comptes jusqu’à 3. Tu commences à ranger sinon à 3 je prend ton jeu et le déposes en haut d’une armoire jusqu’à demain. 1-2…

En effet, il se peut que l’enfant aie besoin d’expérimenter la méthode pour l’assimiler. En effet, il pourrait dépasser le 3. À ce moment-là, pas de retour en arrière. On applique ce qui a été annoncé. Il en tirera une leçon. La prochaine fois, il bougera avant le 3.

 

L’accompagnement

Rappelons-nous qu’accompagner quelqu’un se résume à l’assister, se joindre à lui pour accomplir quelque chose.

En ce sens, accompagner ton enfant implique que tu fasses équipe avec lui.

Il est tout à fait normal que ton enfant soit par moment découragé, démotivé. N’oublie pas que c’est un enfant. Pas un adulte dans un corps miniature!

Effectivement, c’était un grand moment de plaisir de jouer avec ses nombreuses petites voitures sur le tapis. Mais, maintenant qu’il est temps de tout ranger…Ouf, ça lui semble être une montagne!

Tente alors de l’accompagner question de lui donner un petit élan 🙂

« T’es découragé mon coeur, hen? Ça en fait beaucoup à ranger…J’ai une idée! Pour t’aider, je m’occupe des voitures de ce côté et toi de l’autre. Prêt? Partez! »

Aussi simple que ça!

 

L’humour, sans discipline

Je sais, je sais. L’humour, ce n’est pas donné à tout le monde! Par contre, c’est tellement facile de faire rire un enfant. Tu as tout ce qu’il faut pour y arriver.

Une chatouille, une grimace, une voix nasarde, peu importe!

C’est l’heure de partir à la garderie et miss 3 ans ne veut pas s’habiller? Pas de problème! Il ne sert à rien de compter 1-2-3 et de menacer d’une conséquence…Avec le stress d’être en retard, tu perdras ton sang froid et la situation va empirer.

Opte pour désamorcer le drame avec de l’humour!

Mets son chapeau sur ta tête et fais semblant d’être dans les patates! Puis, miam! Un bec ici, un bec là! Tempête de bisous…Hihihi! Allez, ma puce, on s’habille maintenant. Je t’aide…Un bras ici…

Le tour est joué 🙂

 

La discipline avec la compartimentation

Ta marmaille s’obstine incessamment? Tu leur as déjà laissé l’occasion de s’entendre, mais ça continue?

Com-par-ti-men-te tes enfants 🙂

« Victor et Sam, c’est difficile votre jeu. Depuis tantôt que vous vous chicanez. On va faire une petite pause et après on verra si vous rejouez ensemble. Toi, Victor, tu vas jouer à table de la cuisine. Toi, Sam, tu vas au salon. »

Après quelques minutes.

« Comment ça va? Veux-tu jouer dans ta bulle ou avec ton frère? OK. Est-ce que tu lui crie dessus ou tu essaies de t’entendre? Parfait, et toi? D’accord, allez-y maintenant. »

Pas plus compliqué que cela!

 

La pause

Par moment, ton enfant ne s’endure plus. C’est normale! Tensions, fatigue, etc.

Il bourasse, pleurniche, s’impatiente, pleure? Lorsque les signes se multiplient, ne tarde plus à lui offrir un petit moment tranquille.

L’idée est de se couper de ses irritants pour s’accorder une pause apaisante.

« Humm, tu sais quoi mon trésor, tes émotions sont toutes mélangées. J’ai une idée! Je t’offre un petit moment tranquille dans ma chambre. Installe-toi avec ton doudou sur mon lit. Je t’apporte des beaux livres et notre album photos. Ça te fera du bien une petite pause douceur. »

En effet, comme tu le vois, pour que ça fonctionne bien, il ne s’agit pas de punir l’enfant. Il s’agit bel et bien de lui présenter comme une occasion privilégiée de profiter d’un petit moment spécial et calme pour recharger ses batteries. L’idée est de prendre soin de soi!

Donc, évite d’être rigide!

Qu’il s’installe là où son coeur en a envie, tant qu’il puisse s’éloigner du brouhaha de la maisonnée.

 

Ton aura!

Garde toujours en tête que ce que tu dégages compte é-nor-mé-ment.

Il est excité? Appuie calmement tes mains sur ses épaules et chuchote pour lui parler.

Il te confronte? Sois en contrôle! Adopte une posture solide, parle sans hésitation et fais-lui ressentir dans tes yeux et ta voix qu’il n’a pas d’autres choix.

T’as l’impression d’être toujours derrière tes enfants pour intervenir?

T’as envie de retrouver plus de légèreté?

Les rendre plus autonome? plus coopératif?

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Jessica Rousseau, Coach parental



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